Bonjour les collègues et groupes en recherche autour du vivant.
Bien que cela soit trop tôt pour des résultats transmissibles, je vous présente mes démarches actuelles. Je suis preneur de coopérations, suivis scientifiques, suivis pragmatiques ou sensibles, échanges ...
*1) une démarche évolutive* :
Depuis 1 an, je suis engagé dans une nouvelle démarche d'évolution de mon verger ( 7ha SAU, 4 ha de pommiers), avec des choix clairs et des explorations rarement prises en compte -*-agriculture inclusive *: on ne combat plus rien, on cherche à savoir ce que cela exprime et à en tenir compte
- *agriculture systémique* : on raisonne "système" à divers niveaux ( l'arbre et son entourage proche / la parcelle / la ferme / le paysage et la zone/ la planète terre/ la relation au cosmos ), on prend en compte les aspects agronomique, écologique et physiologique, on travaille l'équilibre végétal / animal, mais aussi "émotionnel"(relation verger/ arboriculteur), "bio-énergétique" (travail du ressenti , de l'intuition, du sens )...etc
- *agriculture "immunitaire" :* on cherche à ce que les divers êtres vivants et même la parcelle, et la ferme dans son ensemble (et l'agriculteur !) puissent exprimer leur individualité, leur unité, leur essence et leurs qualités . *Qui dit unité dit imm-unité* : on sait maintenant que les plantes ont une immunité et des défenses naturelles ( ainsi que les animaux et les humains) , je postule qu'il peut y avoir une immunité à l'échelle d'une parcelle, d'une ferme -
d'un organisme agricole plus exactement-, comme la biodynamie le met en avant. Et heureusement, immunité à l'échelle de la terre entière !
-*agriculture co-créative, *co-créative entre l'humain et la nature, en coopération avec les divers règnes du vivant (voir point 3)
2) *en pratique (évolutive)*, j'ai donc 4 ha de pommiers , une peu de pêchers, poiriers, pruniers où le seul traitement est l'argile calcinée, où j'ai introduit des poules , des oies, des vaches ( l'hiver seulement), où je plante ou introduit des nouvelles plantes( dans des "jardins " superposés sur les vergers) , où je paille ( avec du foin) le pied des pommiers, où j'ai des pommiers témoins ( "délégués") suivis de plus près où j'utilise des "fleurs de bach", des "essences de Perelandra" et des préparations biodynamiques et travaille la question des
inter-influences énergétiques de la faune et de la flore déjà présente où j'explore la géographie énergétique et géobiologique du domaine, où je considère la ferme comme un organisme vivant, où je considère que mes propres compréhensions et relations aux êtres du verger, à la ferme et au lieu interagissent avec eux ("co-création")
3)*la pratique, l'observation, la science et l'intuition :*
En plus de l'aspect analytique scientifique classique, de l'expérience pragmatique, je cultive et renforce mon côté intuitif avec la méthode dite du "conning" et des tests musculaires de kinésiologie. Je cultive mon propre instrument de ressenti, avec et au delà les 5 sens habituels.
Le livre "jardiner avec les intelligences de la nature" ( Machaelle Small Wright, éditions-cocréatives) m'a donné la base que je recherchais pour avancer dans ce sens au delà de la bio et de la biodynamie. Cela rejoint ce que faisait Findhorn pour ceux qui connaissent.
Les approches classiques m'aident à poser les bonnes questions, je ne préjuge pas de la réponse qui se veut une réponse co-créative et co-opérative entre l'agriculteur et la nature.( Je trouve les réponses en "coning" par le test kinésiologique)
Ma prochaine étape est aussi d'apprendre à sentir ( avec le toucher) le "bio-champ" ou "corps énergétique" ou "corps éthérique" (selon les terminologies), à partir de l'interaction entre mon propre bio-champ et celui de l'être que je veux apprendre à mieux connaître.( cf livre de Yann Lipnick, "les mystères de Gaia", édition Oviloroi)
email : [email protected]
4) premiers résultats ?*
En un an, il est bien trop tôt pour tirer des enseignements; Toutefois j'ai apprécié : que côté insectes cela s'est très bien déroulé en 2009, qu'il y a plus d'oiseaux dans les vergers, que je n'ai pas sorti le tracteur entre les 2 récoltes à part pour dérouler les round baller de foin.
Côté oidium et moniliose : satisfaisant. Côté tavelure : les variétés non résistantes génétiquement ont fortement exprimé la tavelure...Je pense et j'espère que cela fait partie du processus de guérison !
Et surtout : je suis content d'aller bosser - ce n'est même plus du travail - , je découvre et explore plein de domaines passionnants.
A suivre...merci de votre attention et de vos coopérations éventuelles.
Cordialement
Frédéric – Crotigné - 35 580 Guichen
(17 ans d'arbo bio, orientation biodynamie, ingénieur agro )
texte transmis à la commission arbo de l'Itab, à l'association PEUV ( Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), au groupe "Expérimentation avec le Vivant" et à Arbobio ouest...